🔴 Alerte !
— Pacifique NININAHAZWE 🇧🇮 (@pnininahazwe) February 16, 2022
Jean-Claude Nzigamye, militant du parti CNL, a été enlevé le 07 fév. 2022 à #Makaba, par des hommes armés de pistolets à bord d'une voiture Toyota TI blanche aux vitres teintées. La victime est introuvable dans les cachots de #Ngozi. #Burundi #Ndondeza #EUAUSummit 1/3 pic.twitter.com/LAhiMKgmSG
Liberté d'association
Depuis le 7 février 2022, Jean-Claude Nzigamye, militant et membre du parti d'opposition le Congrès national pour la liberté (CNL), est porté disparu après avoir été probablement enlevé à Ngozi. Selon des témoins, un groupe d'hommes armés en civil et dirigé par Msafiri Niyonkuru, le chef des Imbonerakure — la ligue des jeunes du parti au pouvoir —, l'a enlevé et est parti avec lui dans une voiture aux vitres teintées. Les efforts de sa famille pour le retrouver se sont avérés vains. Comme nous l'avons déjà signalé dans plusieurs mises à jour du Monitor CIVICUS, depuis des années, les membres des partis d'opposition tels que le CNL sont confrontés à une répression brutale, accompagnée d'enlèvements systématiques, d'actes de torture et de meurtres perpétrés par les autorités et les célèbres Imbonerakure.
Liberté d'expression
La police a interdit aux organisations de la société civile OLUCOME et PARCEM la tenue d'une conférence de presse pour discuter des mesures imposées aux motos, vélos et tuk-tuks et limitant leur accès au centre-ville de la capitale. La conférence de presse cherchait à inciter le gouvernement à suspendre temporairement ces mesures en raison de leurs conséquences économiques. Auparavant, le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique du Burundi avait interdit aux vélos, aux motos-taxis et aux tuk-tuk de pénétrer dans le centre-ville à compter du 21 mars 2022, en raison du nombre croissant d'accidents mortels attribués à ces modes de transport.